Si vous pensez pouvoir aider Walid d’une manière ou d’une autre, merci d’envoyer un mail à helpwalid@riseup.net ou de nous contacter directement.
« Ce jeudi 28 juin, j’ai été libéré après huit mois de détention.
Il y a des personnes qui ont manifesté pour moi, je n’aurais jamais cru ça possible ! Pendant que j’étais en prison, j’ai reçu plusieurs courriers de soutien et d’encouragement, je voudrais remercier les personnes qui les ont envoyés. Je ne l’oublierai jamais. J’espère qu’un jour je peux les remercier personnellement, les voir en vrai et leur dire merci face à face.
Tout ce que j’ai fait c’est d’aider un jeune sans-abri. Je l’ai logé et nourri pour qu’il puisse se reposer sans craindre que la police vienne le tabasser avec des matraques. Ce que j’ai fait, je pourrais le refaire. Moi, je ne laisserai pas quelqu’un dormir dans la rue, je ne suis pas sans cœur. Si je rencontre quelqu’un qui n’a rien et qui me demande de l’aide, peu importe que ce soit un Arabe ou un Flamand, je l’hébergerai.
Maintenant que je suis sorti, j’aimerais pouvoir me poser un peu, mais la situation ne le permet pas. Je n’ai plus mon appartement. Et chaque jour, je dois faire des démarches, aller au Palais, à la police, et le procès aura lieu bientôt… La priorité c’est de débloquer l’accès à mon argent pour pouvoir payer un loyer. Après, il faudra trouver un propriétaire qui accepte de me prendre. Ce qui m’aiderait en attendant, c’est de trouver quelqu’un à Bruxelles qui m’héberge et où je pourrais me domicilier.
Tout ça est arrivé parce que j’ai hébergé un sans abri, et maintenant c’est moi qui suis sans domicile, comme lui… »
Pour le contexte, lire la lettre écrite depuis la prison où Walid décrivait les faits qui lui sont reprochés.